« We don’t need multiplayer, we need great stories »
Cette phrase de plus en plus commune dans le monde du jeu vidéo a fait son chemin dans ma tête. Alors que je m’essoufflais beaucoup sur des jeux « sans fin », j’ai décidé de revenir à la base. Un bon petit jeu avec un début et une fin et surtout une belle histoire. C’est pour ça qu’aujourd’hui, nous allons parler de Ori and the Blind Forest.
Développé par Moon Studio, il nous est raconté l’histoire de Ori, un petit être des forêts, qui doit se lancer dans une aventure palpitante pour sauver la forêt de Nibel de la corruption après avoir perdu son parent d’adoption, Naru.
Ce résumé se veut très court, car, comme le jeu, l’histoire n’est pas bien longue. Je l’ai plié en quelques heures, mais quelles heures ! Pour sa défense, je suis bien loin des 100%. Donc si vous êtes complétionniste, lâchez-vous !
Loin de la complexité de l’histoire d’un Skyrim ou d’un Witcher, celle d’Ori est emplie d’émotions. Elle se veut profonde en demeurrant simple. Les différents tournants de l’intrigue m’ont sincèrement touché ou surpris et, même si le dénouement un peu vite expédié, il n’en reste pas moins plein de bonne volonté.
Cette belle petite histoire est portée par une maniabilité à toute épreuve – et pour un jeu de plateforme, c’est essentiel ! Les différentes techniques qu’Ori apprend tout au long de l’aventure s’avèrent très simples à utiliser, voire même instinctives. En quelques minutes, vous vous retrouverez à faire des pirouettes carpées tel un vrai gymnaste des grands soirs, tout en balançant des éclairs et des explosions comme un chaman sous extasie. Un vrai plaisir !
La difficulté est progressive, bien que, comme dans beaucoup de jeux du genre, résolue facilement par la répétition. J’ai souvent bloqué sur plusieurs passages où il suffit d’apprendre par coeur la séquence et emballé, c’est pesé. C’est le genre qui veut ça, cela fait partie de son charme.
Et pourtant, toutes ces bonnes choses ne seraient rien par rapport au dernier point : les graphismes. Après m’être renseigné, j’ai découvert que la plupart des dessins sont réalisés à la main – évidemment, il y a toujours quelqu’un derrière, mais vous m’avez compris !
La palette de couleurs, de textures, d’animations, de détails, oh! je ne sais où m’arrêter. Chaque environnement possède une myriade de détails qui lui sont propres. Les fonds de tableaux sont magnifiques et la simplicité de l’interface nous permet de les admirer pleinement ! Les personnages sont attachants et l’animation donne au tout une saveure toute particulière.
La musique de Gareth Coker porte toute l’aventure gracieusement et avec talent, si bien que parfois je m’arrêtais juste pour en profiter. Chaque morceau offre un sentiment précis par rapport au tableau où se trouve le joueur et possède une très grande partie de la saveur du titre.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce petit jeu pris – encore une fois – au hasard. Même si la plateforme est classique, bien qu’enrichie d’un petit côté RPG, elle offre une maniabilité facile à prendre en main, ce qui permet d’apprécier pleinement la qualité des dessins et de la musique. Ori and the Blind Forest, une belle petite histoire, touchante, qui ne vous laissera pour impression d’avoir passé un très bon moment.
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